Goguette du 10 octobre 2005


 

Le karcher

texte de Stan

Sur l’air de « Les bonbons » de Jacques Brel

 

Je vous ai apporté un karcher

Pratique avec un p’tit chariot

Car le karcher, c’est bien moins cher

Que les éducateurs sociaux

Et puis, ça lave mieux la misère

Je vous ai apporté un karcher

 

J’espère qu’on pourra l’utiliser

Que Jacques Chirac ne dira rien

On ira en banlieue en train

Histoire de pouvoir s’amuser

Quel beau dimanche pour lessiver

J’vous ai apporté un karcher

 

Si vous saviez c’ que je suis fière

De prendre la place de Cécilia

Les gens nous regardent de travers

Faut dire qu’il y a beaucoup de médias

Ce que c’est que d’être dans la lumière

Je vous ai apporté un karcher

 

Oh oui Villepin est moins bien que vous

Oh oui, Villepin, il est moins beau

C’est vrai que Villepin a les cheveux roux

C’est vrai que Villepin il est cabot

Ça, vous êtes mille fois moins fier 

Je vous ai apporté un karcher

 

Et nous voilà à La Courneuve

Sur le parvis, y a que des zonards

Mais dites moi que c’est par hasard

Qu’ y a là une horde policière

Si vous voulez faire peau neuve

Utilisez donc mon karcher

 

Mais bonjour monsieur de Villiers…


 

Sarkozy

texte de Stan

sur l’air de « Vesoul » de Jacques Brel

 

Mon Dieu, comment j’ai fait pour avoir pu craquer

Pour ta sale petite gueule de roquet excité

T’avais l’air étriqué dans ton tricot Damart

Pourquoi ai-je donc toqué à ta porte, tocard

J’aurais du réfléchir avant de prendre ton nom

Désormais, j’ai choisi un autre compagnon

Un pubard

 

Avant j’étais heureuse avec le Jacques Martin

Il bossait qu’ le dimanche mais gagnait bien son pain

Lui amusait la France, faisait marrer les foules

En chantant « A la pêche aux moules, moules, moules

Alors que toi, t’étais tell’ment soporifique

Que j’ croyais vivre avec feu l’inspecteur Derrick

Un cauchemar !

 

Hé mon Sarkozy

Je t’ai p’têtre fait cocu

Mais j’avais envie

De r’charger mes accus

T’avais qu’à m’honorer dans nos draps bleu satin

Au lieu de préférer passer sur TF1.

 

T’es jaloux de Villepin quand il est en maillot

Faut dire que lui, au moins, il a des pectoraux

Or, toi, mon pauvre, tu n’as que la peau sur les os

Maigre comme Giscard et petit comme Carlos

En voyant ta figure, j’ai pensé aussitôt

Que Margaret Tatcher avait un frère jumeau

Un bâtard !

 

Tu n’as qu’une ambition : aller à l’Elysée

Être enfin chef d’Etat pendant plusieurs étés

Pour se faire, tu es prêt à tuer père et mère

A dire qu’il faut raser les banlieues au karcher

Les discours populeux, du moment qu’on écoute

Mais je n’ perds pas espoir de t’voir dans la déroute

Mon canard !

 

Hé mon p’tit Sarkho

Parait qu’ t’as fait la gueule

Quand j’ t’ai dit ciao

Je te laisse vivre tout seul

Et j’ m’en fous qu’ t’ailles chialer dans les foulards Hermes

Des pouffiasses UMP à la sortie d’ la messe.

 


SARKOZY, SARKOZY

Texte de Alain Terdit

Sur l'air d 'Albator

 

Sarkozy, Sarkozy

Est ce bien toi le plus fort

Sarkozy, Sarkozy

Tu t'prends pour un mentor

Tu veilles sur ]a France entière

aussi sur ta carrière

 

 Sarkozy, Sarkozy

vraiment tu nous agace

 Sarkozy, Sarkozy

On n'aime pas tes menaces

Ton cœur béton

Ton cœur glaçant

Comme le cœur d'un tyran

Le grand Elysée ton ambition

Chef de l'U M P c'est ta fonction

Hélas, Cécilia est loin de toi

 

Sarkozy, Sarkozy

Avec ton équipage

Sarkozy, Sarkozy

Tu prends à l'abordage

Les clandestins

Les réfugiés

Ceux qui n'ont pas d'papiers

 

Sarkozy, Sarkozy

Encore un p'tit effort

Sarkozy, Sarkozy

Bientôt tu s'ras dehors

Ta politique c'est le dégoût

N'importe quand, n'importe où

Tu es toujours trop près de nous

Reprends tes joujoux


à Nicolas Sarkozy

Texte de Fred

déloger
reconduire
étouffer
enterrer

recouvrir de bon sens
et nous voilà faits

il tance tance tance
celui qui ne laissera rien passer

il tance et ses yeux tombent


SARKOZY

Texte de Alain Terdit

Sur l'air de : la blanche de Renaud

 

Salut Sarcko ça fait une paye

Que tu traînes les couloirs de l'Elysée

Qu'est c'que tu d'viens, moi ça vas mal

Paraît qu'tu t'crois sur un piédestal

Tu te vois grand, tu te fais star

T'est trop serré dans ton costar

Vraiment tu m'inquiètes, tu me fais peur

Parait qu'Devillepint est beaucoup plus charmeur

Paraît qu'tu rêves d'être président

 

SARKOZY

 

Tu bois quelqu'chose, non t'as pas soif

T'est pas en pause, tu es là pour le taf

A coup d' Karscher, tu viens nettoyer

Les sans papiers, les problèmes de cités

Sécurité, qu'elle belle con'rie

Tous tes mensonges on a compris

C'était qu'une excuse pour atteindre le sommet

Etre plus haut qu'patron de l'U M P

Vue qu'est déjà président

 

SARKOZY

 

Il paraît qu'Cécilia, elle c'est barrée

Paraît qu'tu bandais plus que pour tes pieds

Tu veux qu'j'te dise tu la méritais pas

Faut dire qu'à droite, yen a des plus beau qu'toi

Bien fait pour ta gueule, te v'la tout seul

Ecris tes mémoires dans un recueil

Tu vas t'calmer au lieu d't'agiter

Rappelles tes flics et laisse-nous respirer

Tu s'ras p't'ête jamais président

 

SARKOZY

T'as p't'ête raison, j'te parle comme un jeune con

j'suis qu'un jeune qui espère vivre pour de bon

Qu'est ce que tu m'offres, vraiment c'est triste

Notre futur l'est pessimiste

Pour faire des gosses, faut qu'on s'accroche

Tel'ment ce monde est d'plus en plus moche

Il y a plus d'qualité d'vie

Toujours augmente l'indice des prix

J'préfère qu'tu sois pas président

 

SARKOZY

 

Aller salut Sarcko à la prochaine

On voyag'ra peut être dans l'même charter

Tes lois dégueulasses, tes injustices

Vont te jeter au fond du précipice

Et si j'croise Devillepint je vais lui dire

Qui d'vrais changer sa façon d'agir

Ca va être dur, vu qu'celui là

Il est comme toi plein de tracas

Tu n'seras jamais président

 

SARKOZY


mardi soir j'étais peinard

Texte de Alain Terdit

Sur l'air de : où c'est qu'jai mis mon flingue de Renaud

 

Moi mardi soir j'étais peinard

Répet'du gros cœur terminée

J'me suis fumé mon p'tit pétard

Et pris ma voiture pour rentrer

J'venais d'quitter le Picardie

Après avoir bu qu'un demi

CA FAIT QU4VINGT JOURS QU'JAI RECUP MON PERMIS

Donc plus d'alcool quand je conduis

Je dois faire gaffe avec les lois

A cause du casier derrière moi

Mon permis c'est ma liberté

Surtout vu mon état de santé

J'voudrais pas m'le faire re-niquer

0,57 la dernière fois

même que pour ça, j'ai pris 5 mois

mon carton rose de suspendu

Et là vraiment j'en peux plus

 

            Moi, je ne peux pas les saquer

            Ni leur abus d'autorité

            Oui bordel, les flics des enculés

 

Sur le périph' suis engagé

Dans ma polo, la radio chante

Des gyrophares s'mettent à hurler

Suivis du son d'une voix méchante

Prochaine sortie vous sortirez

Pour un contrôle des papiers

MAIS MERDE D'OU SORT CETTE PUTAIN D'ESTAFETTE

Alors je sors Quai d'Ivry

L'esprit tranquille, pas inquiété

Je n'ai commis aucun délit

Papiers en règles, pas picolé

Mais mon permis est provisoire

Donc pour les flics, c'est du caviar

Vous n'avez rien à déclarer

On vous prévient on va fouiller

Un bout d'chichon, ils ont trouvé

Et là vraiment, moi j'en peux plus

 

            Moi, je ne peux pas les sentir

            Et puis je n'ai rien à leur dire

            Mais bordel, les flics m'ont embarqué


J'ai fais deux jours de garde à vue

Pour un 10 euros de bédo

J'ai même cru que j'reviendrai plus

Après être passé au dépôt

Dans mon urine du THC

Confirmé par la prise de sang

CES FILS DE RIEN, HEUREUX D'M'AVOIR COINCE

J'ai bien tenté de m'expliquer

Dans le bureau du procureur

C'est le moyen de soulager

Mon handicap et ses douleurs

Oui ça on sait, mais on s'en fout

Le médical c'est pas chez nous

Il annule mon permis deux ans

 C'est le juge qui doit confirmer

Mon avocat pas mécontent

Et là vraiment, moi j'en peux plus

 

            Moi, j'ouvre ma gueule pour dénoncer

            Alors pas prêt de la fermer

            C'est l'bordel, la guerre est déclarée

 

Deux jours effacé à la vie

Pendant qu'ma copine s'inquiétait

Pas pu prévenir mes amis

Et pour le reste ils s'en foutaient

Les conditions de détention

Quand t'es un repris de justesse

RECIDIVISTE VOILA TA PUNITION

Alors je vais pas cautionner

Un système qui me fait gerber

Payer des impôts toute l'année

Pour le salaire d'ces enculés

Qui foutent ma révolte au cachot

Mais j'ai pas dit mon dernier mot

Si un beau jour on nous matraque

Sûr qu'ce s'ra l'la faute à Chirac

Et si en France c'est plus joli

Sûr qu'c'est d'la faute à Sarckozy

 

Tant qu'il me reste ma liberté

Aux goguettes j'viendrais chanter

Mais faites gaffe

De n'pas être contrôlé

 


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